Face aux arrêts de travail, aux manifestations et aux actions de blocage économique, le gouvernement répond par le mépris, l’autoritarisme et la répression et refuse d’écouter une opinion publique qui continue de rejeter majoritairement la loi travail.

Ce ne sont ni les propos scandaleux de Valls à l’encontre du mouvement syndical ni les violences policières, ni les annonces de revalorisation des salaires des enseignant­es qui affaibliront notre détermination et qui feront taire nos revendications :

Nous conti­nuons de demander le retrait de la loi travail, taillée sur mesure pour satisfaire les exi­gences du patronat.

Dans la fonction publique, le rapport sur le temps de travail et les annonces qui s’accumulent nous permettent déjà d’imaginer ce qui nous attend. Obtenir le retrait de la loi Travail serait un point d’appui pour combattre une précarisation toujours plus poussée de nos conditions de travail et un détricotage de nos statuts.

Pour renverser la vapeur, mettre un coup d’arrêt à la politique libérale du gouver­nement et préserver le Code du Travail et tous les droits collectifs, nous appelons l’ensemble des personnels de l’éducation, de la maternelle à l’université, à se mo­biliser massivement à l’occasion de la journée nationale de grève du 14 juin à l’ap­pel de l’intersyndicale CGT ­ FO ­ FSU ­ Solidaires.

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE MARDI 14 JUIN,

TOUTES ET TOUS À LA MANIFESTATION NATIONALE À PARIS
13H00 DE LA PLACE D’ITALIE À L’ESPLANADE DES INVALIDES