l’aG 1er degré des enseignants du 20e arrondissement se tiendra à l’école maternelle 94 rue des Couronnes (métro Couronnes) le vendredi 8 janvier à 17h00. Ordre du jour (provisoire) :
 les évaluations en élémentaire
 les livrets en maternelle
 les IUFM et la formation

Pour mémoire, compte rendu de la dernière AG des enseignants du 20e (15 septembre 2009)

1ère AG du 20e pour l’année scolaire, l’information n’a circulé que sur educ20 sans être relayée par les organisations syndicales comme cela a pu se faire l’an passé. Donc nous étions peu nombreux, mais les échanges étaient utiles et les sujets multiples...

Chacun(e) est invité(e) à s’exprimer sur ces points, sur d’autres qui nous auront échappé, avant la prochaine AG 20e...

1/ Aide personnalisée

Selon les circonscriptions, les consignes varient (on a désormais l’habitude)...

20a : si l’équipe est d’accord et si cela se justifie dans l’intérêt des élèves, des classes peuvent ne pas avoir la même amplitude horaire (4 x 30 min pour les CP et 2 x 1h pour les CM2 par exemple) ; on peut demander à tous les parents d’élèves de signer une autorisation de principe (possibilité de prendre un élève une seule fois si, exceptionnellement, il n’a pas compris une notion abordée le matin) ; si l’enseignant doit 2h/semaine, cela n’implique pas qu’un élève fasse lui les deux heures hebdomadaires : on peut avoir deux groupes par semaine, ou 4 groupes... ; un élève peut bénéficier de l’aide personnalisée durant toute la période (3 sont définies par l’ICC pour l’année scolaire), ou pendant quelques semaines, voire quelques jours (voir ci-dessus) ; l’aide personnalisée serait « pédagogique » : elle peut être liée à des notions mais pourrait être aussi « méthodologique » (apprendre à apprendre une leçon, ses tables, à gérer son classeur...). ; l’enseignant pourrait élaborer un « microprojet » qui serait support à des apprentissages (créer un livre...) mais des projets de type chorale ou dessin ne peuvent faire l’objet de l’aide personnalisée. Bref, l’ICC de la 20a ne devrait pas mettre trop d’obstacles à la validation des ’projets’ d’organisation...

20b : il devrait en être comme dans la 20a.

20c : on ne sait pas ! qui peut compléter ?

20d : voir un message de Françoise il y a quelques jours.

Et ailleurs, dans les autres arrondissements ?

Il faudrait que chaque école prenne 5 min pour savoir ce qui a été exigé par le inspecteurs dans tous les arrondissements parisiens. Si beaucoup d’inspecteurs avaient des exigences à minima, nous pourrions lancer l’attaque 1 du plan A : isoler les abusifs et les faire plier sous la masse des inspecteurs ’àvisage humain’. Donc, appel à toutes les listes (syndicales, d’arrondissements, amicales, professionnelles, militantes) pour savoir c’qui s’passe ! (pour les collègues de la 20C nous ne connaissons pas le discours inspectoral sur le sujet... si vous pouvez nous dire...).

2/ RASED

Il semblerait que, contrairement à nos craintes, les RASED soient plutôt complets dans le 20e, voire plus que ces cinq dernières années dans certains groupes scolaires. Mais la demande de certains ICC de faire remonter des chiffres dès cette semaine pour réorganiser les modalités d’intervention des RASED dans les écoles, d’une part ne semble pas fondée si peu de temps après la rentrée et pourrait donner lieu à des redéploiements au détriment d’écoles qui auraient ’trop tardé’ à signaler les élèves...

Les enseignants surnuméraires (soutien spécialisé) ont fait leur apparition dans certaines écoles de REP-ZEP. Leur emploi varie selon les ICC : décision du type d’intervention imposé (G, E ou soutien), intervention liée à la spécialité de l’enseignant (intervention de type E si l’enseignant est un maître E, G s’il est maître G...). En général affectés sur une école déterminée (et non un groupe scolaire), leurs modalités d’intervention (soutien ou classe ’fermée’) sont proposées par le conseil des maîtres et validées par l’ICC. Certains maîtres E ou G pourraient voir leur intervention réduite dans ces écoles (puisqu’il y a du coup quelqu’un d’associé au RASED) pour voir leurs missions se développer davantage sur les autres écoles du groupe scolaire ou du quartier. Ce qui pose la question du suivi des élèves qui bénéficiaient de l’aide spécialisée l’an passée, mais de toutes façons, comme les secteurs d’interventions des RASED ont été chamboulés entre juin et septembre (pour ’mieux’ préparer l’arrivée de ces maîtres surnuméraires ?)...

Et ailleurs, dans les autres arrondissements ?

Il faudrait que chaque école prenne 5 min pour savoir comment sont dotés les Rased, si des arrondissements sous-dotés (on peut aussi le savoir par le mouvement).
Les maîtres surnuméraires semblent livrés à l’arbitraire des inspecteurs. Il faudrait que chaque école dans tout paris (on peut rêver) dise en deux mots ce qui s’passe. Et si même configuration que pour l’AP, nous pourrions lancer l’attaque 2 du plan B : isoler les abusifs et les faire plier sous la masse des inspecteurs ’àvisage humain’. Donc, appel à toutes les listes (syndicales, d’arrondissements, amicales, professionnelles, militantes) pour savoir c’qui s’passe ! S qqn peut faire passer la circulaire sur les maîtres surnuméraires pour avoir les formulations exactes.

3/ Désobéisseurs

Il n’y aura pas d’autodénonciation cette année, sans qu’un mouvement collectif plus large ne se développe. Le contenu de la charte lancée par les désobéisseurs au plan national (voir la charte de la résistance pédagogique qui, bien que plusieurs organisations syndicales aient appelé à la signer sur http://www.resistancepedagogique.org/signatures/index.php?petition=3, ne recueille pas beaucoup de signatures, moins de 1300 à ce jour) est en deçàdes exigences formulées l’an dernier par les AG parisiennes... La mobilisation est à reconstruire...tou-te-s en AG !

ä noter que tous les enseignants sanctionnés financièrement et qui en ont fait la demande ont pu être ’indemnisés’. Les recours au Tribunal Administratif ont été déposés en juillet à Paris (deux ans de délai).

4/ Rythmes scolaires

On (les médias, la FCPE...) reparle beaucoup des journées de classe trop longues, de l’école le mercredi... Ne serait-ce pas à nous de reprendre l’initiative dans ce domaine (et d’intégrer à nos revendications une diminution de notre temps de travail) ?

5/ ELVE

Des collègues font remonter des pressions inacceptables de la part de certains ICC sur les enseignants habilités qui ne souhaitent pas procéder à des échanges de service pour enseigner l’anglais dans une autre classe que la leur (un ICC du 20e menaçant même de ’détitulariser’ les récalcitrants !!!). Il faudrait làaussi chercher la circulaire qu’on sache quelles sont les obligations réelles.

6/ AVSi

L’état des lieux est assez catastrophique. Bon nombre d’élèves handicapés n’ont toujours pas l’AVSi auquel il ont droit pour les accompagner dans leur scolarité. Pour palier au plus pressé et boucher les trous, mais aussi pour faire taire les parents d’élèves qui commençaient à pointer les dysfonctionnements et à s’adresser à eux, les ICC récupèrent tous les EVS en poste dans les écoles, n’hésitant pas à les déplacer dans d’autres lieux, pour servir d’AVSi, et cela sans qu’on puisse savoir si cela va être provisoire dans l’attente de recrutement d’AVSi ou si ce transfert durera l’année scolaire. Des écoles où les EVS s’impliquaient dans les classes depuis des années dans le suivi d’enfants pour lesquels les PPS n’étaient pas encore signés ou parce que les parents refusaient d’effectuer les démarches à la MDPH ou encore qui aidaient certains élèves à se recentrer sur les apprentissages, se voient donc privées du jour au lendemain de cette aide précieuse et doivent revoir l’organisation mise en place depuis la rentrée... Dans certains cas, on fait fi des compétences reconnues des EVS, on leur demande d’effectuer des tâches auxquelles ils n’ont été ni préparés ni formés (par exemple, assister un élève handicapé dans l’utilisation de son outil informatique en lieu et place du cahier...).