Dans la poursuite de leur tract pétition unitaire contre la généralisation de l’apprentissage, les syndicats parisiens de la CGT Éduc’Action, du SNETAA-FO, de SUD et du SNUEP-FSU répondent à cet appel. Il s’agit de s’engager dans un processus de mobilisation pour contrer le pacte de responsabilité (qui accorde près de 40 milliards aux entreprises tout en ponctionnant 50 milliards dans les dépenses publiques : Etat, collectivités, Sécurité sociale…), la loi Macron (qui, notamment, banalise le travail du dimanche et de nuit tout en accordant plus de facilités pour licencier), la réforme territoriale (portant atteinte aux fondements de la République) et l’austérité budgétaire qui s’appliquent aussi à l’école, aux lycées et aux professeurs de lycée professionnel :

 Avec le décret Hamon, c’est, notamment, l’instauration de missions complémentaires définies localement et rémunérées individuellement par les IMP dans le second degré qui ne règlent en rien le problème du salaire.
 Avec la généralisation de l’apprentissage, c’est le mixage des publics (lycéens, apprentis, adultes, décrocheurs) et des parcours de formation qui menacent directement les lycées professionnels publics.
 Avec la régionalisation de la carte de formation, c’est mettre la formation professionnelle initiale et publique sous la coupe des besoins du patronat local.
 Avec le gel des salaires et des points d’indice depuis juillet 2010, reconduit par le pacte de responsabilité, c’est l’aggravation de la perte considérable du pouvoir d’achat des personnels de l’Education nationale.

Toutes ces mesures sont liées au maintien de la politique d’austérité, massivement rejetée par les enseignants. Avec les Fédérations CGT, FO, FSU et SUD du secteur de l’enseignement, ils revendiquent :

 L’augmentation générale des salaires et l’arrêt du gel du point d’indice
 Le retrait du pacte de responsabilité, de la loi Macron, du décret Hamon et l’abandon du projet de décret sur les IMP
 Le maintien de toutes les garanties statutaires et l’arrêt des reformes destructrices du service public
 La création des postes nécessaires, le maintien de toutes les classes et de toutes les sections
 L’abandon de la généralisation de l’apprentissage
 La titularisation de tous les précaires

Les syndicats parisiens CGT, FO, SNUEP-FSU et Solidaires appellent
les personnels de l’Education nationale à organiser, dans tous les établissements, la préparation de la grève interprofessionnelle du 9 avril, pour en assurer ainsi le succès.

TOUS EN GRÈVE LE JEUDI 9 AVRIL !

Tract intersyndical Fonction Publique - 9 avril