Communiqué

 Attentats du 13 novembre

 

Les violents attentats du 13 novembre 2015 ont ensanglanté Paris et Saint-Denis. Des dizaines de morts sont à déplorer ; des centaines de personnes sont blessées ; des millions choqués. Nous sommes horrifiés.

Nous saluons les forces de l’ordre et tous les agents des services publics de sécurité et de santé qui sont intervenus pour protéger, secourir et soigner les habitants, les travailleurs, les promeneurs, les visiteurs, les supporters.

Nous rendons hommage à ces centaines de victimes et apportons à leur famille et à leurs proches notre pleine solidarité.

Les six lieux qui ont été visés sont tous des endroits de loisir, de fête, de sport, de culture. Nous ne pouvons y voir que la marque du fanatisme le plus obscurantiste qui soit.

Passés les jours de deuil national, certaines inquiétudes nouvelles émergent, de plus anciennes persistent.

L’instauration de l’état d’urgence, et sa prolongation pour trois mois, ne doit pas être l’occasion d’adopter des réformes régressives pour les libertés publiques.

Concernant notre ministère, les réformes engagées restent inacceptables. Les nouveaux programmes du collège, les réformes du socle commun et de l’évaluation - sans notes chiffrées – restent inscrites dans le cadre des économies budgétaires drastiques. Et sans prendre en compte le monde professionnel qui lui s’appuie sur les concours, la rentabilité et la soumission de chacun. La réforme de l’organisation du collège associée à la baisse des moyens budgétaires renforce les inégalités sociales sur tout le territoire en ne prenant toujours pas soin de ceux qui nécessitent le plus d’attentions.

Concernant les professeurs, malgré les flatteries de la circulaire du 30 juin 2015, l’accumulation des faits montre démontre plutôt un réel mépris de la tutelle à l’égard de la profession : mise en concurrence dans le cadre de la réforme du collège, vidéo contre le harcèlement à l’école désastreuse quant à l’image de l’enseignant, ...

Plus que jamais, la lutte continue


Voir en ligne : Communiqué de presse de l’UNSEN - CGT Éduc’Action