C’est un contrat aidé [1] de droit privé, signé entre un étudiant (c’est la condition) et un EPLE [2]. Pour les EAP affectés en école, le contrat se fera avec avec un EPLE mutualisateur.

• Durée : un an, renouvelable deux fois (donc trois ans maximum).

• Temps de travail : 12 heures.

• Missions : C’est très vague ! Les textes parlent d’ « activité d’appui éducatif ». Assez flou pour qu’on puisse tout interpréter :
  • mission d’assistant pédagogique ? (sauf que les AP actuels sont des contrats de droit public !!)
  • mission d’AED ? (même remarque que précédemment sauf que dans ce cadre, la durée maximale est de 6 ans)
  • mission d’enseignement ? Même si le cadre législatif ne le dit pas, rien n’empêcherait un chef d’établissement de donner des petits groupes aux EAP sous prétexte d’appui éducatif...

• Salaire : environ 900 € (avec les bourses d’étude)

Quelques références :

 décret n°2012-1210 et 1211 du 31/10/2012
 loi n°2012-1189 du 26/10/2012
 Sur le site de l’Académie de Paris

La CGT Éduc’Action appelle donc les enseignants à ne pas faire acte de candidature pour remplir les fonctions de tuteur d’EAP et réclame le retour à un réel statut de professeur stagiaire après un concours au niveau licence.

Lire l’analyse détaillée sur le site de l’Éduc’Action 93 ICI