DECLARATION PREALABLE CAPA 11 juin 2015

 

Nous vous alertons depuis de nombreuses années sur le manque criant de postes d’assistants sociaux au sein des 3 services sociaux de l’Education Nationale.
Pour remplir leurs missions auprès des publics en difficulté, les assistants sociaux doivent être en nombre suffisant et exercer dans des conditions décentes.

Aujourd’hui et comme nous ne cessons de le répéter : RIEN DE TEL !
Au Service Social en Faveur des Elèves, un grand nombre d’assistants sociaux exerce au sein de 2 à 3 établissements ou sites, dans des zones d’éducation prioritaire alors même que la présence d’un assistant social à temps plein est justifiée, au vu du public accueilli et des difficultés qu’il rencontre. C’est le cas pour le Collège Berlioz, le Collège Marx Dormoy, ou encore le Collège Clemenceau. Nous nous arrêterons là, car la liste est longue…
Au Service Social en Faveur des Etudiants, certains secteurs, notamment ceux des établissements hors universités, sont totalement déséquilibrés (secteurs qui représentent plus d’un tiers de la population étudiante) avec un nombre de demandes qui explose.
Au Service Social des Personnels, seuls 3 assistants sociaux et 1 conseillère technique adjointe à la conseillère technique départementale et qui a donc aussi la charge de travail qui en découle sont à la disposition de 32 000 agents environ sur l’Académie de Paris. Ce ratio est le plus élevé de toutes les fonctions publiques de l’Etat. La conseillère technique adjointe au Service Social des Personnels devrait être déchargée de son secteur au bénéfice d’un poste supplémentaire d’assistant social.

Nous ne pouvons que faire le constat alarmant d’une dégradation des conditions de travail.
Ceci engendre de manière exponentielle stress, épuisement, burn-out, augmentation des arrêts de travail avec pour corollaire, une dégradation des services rendus aux populations accueillies.

Qu’en est-il de la prévention des risques psycho-sociaux chez les assistants sociaux au sein du Rectorat de Paris ?

Comment le Rectorat de Paris peut-il accepter et cautionner que ses agents subissent une telle situation ?