Manifestation Local

 28 février : Journée d’action et de grève

 

La CGT Éduc’Action Paris appelle à ne pas relâcher la pression, par la mobilisation et par la grève, pour le jour du CDEN [1] spécial rythmes scolaires.

Après le désaveu manifeste exprimé lors des différentes réunion publiques organisées par la mairie et malgré la mobilisation à tous crins des militants du Parti Socialiste, après deux journées de grève massive à Paris et une mobilisation nationale exceptionnelle le 12 février, la détermination des enseignants reste intacte.

Nous sommes mobilisés pour l’amélioration de nos conditions de travail, c’est vrai, nous ne le cachons pas et nous n’en avons pas honte.

Alors si nous réclamons de la mairie le report, parce que c’est le mieux qu’elle peut donner, nous demandons l’abrogation du décret et le retrait des circulaires au ministère.

Nous ne nous contenterons ni de l’école des ministres de Sarkozy, ni des propositions actuelles. Cette réforme des rythmes forme un tout avec la loi d’orientation et nous avons des raisons suffisantes pour la refuser !

Nous sommes aussi mobilisés pour nos élèves, parce que ce qui nous importe c’est leur réussite.

Et cette réforme bricolée ne leur apportera rien : elle avalise même la suppression des 2h de classe survenue en 2008 !

Nous réclamons une vraie rupture avec l’école libérale mise en place par X. Darcos et L. Châtel : l’abandon du socle commun, la fin du fichage des enfants et du SMA, voilà les garanties a minima que nous attendons !

Et rien de ce qui nous est proposé ne poursuit ces buts !

Les nouvelles propositions de la mairie ne parviennent pas à masquer sa précipitation :

- Si, comme l’a dit le maire de Paris en recevant l’intersyndicale parisienne, il prend en compte l’échéance électorale de 2014, pourquoi ne pas l’avoir dit à la tribune de l’Espace Reuilly ?
- Que deviennent tous les arguments mis en avant pour justifier le choix de la pause méridienne ? Les enfants ont-ils changé depuis janvier ?
- Quel est l’objectif du questionnaire, avec ses questions fermées et ses fausses alternatives, mis en ligne par la mairie à un mois de la décision du conseil de Paris ? Faire croire à une concertation ?
- A quel jeu le maire joue-t-il, à remettre en cause la légitimité des syndicats enseignants ? La mobilisation des enseignants parisiens à l’appel de l’intersyndicale ne lui apparaît-elle pas comme un gage suffisant ?

Nous ne laisserons pas faire !

Nous ne lâchons rien !

Rassemblement intersyndical devant le Rectorat de Paris à 11h

AG des grévistes à 14h30 à la Bourse du Travail (salle Varlin)

Nous le savons tous, la grève nous coûte cher. Certains d’entre nous y renoncent parfois pour des raisons financières.

Mais puisque le ministère utilise abusivement les déclarations d’intention de grève pour comptabiliser les grévistes (oubliant les directeurs déchargés, les enseignants du réseau et les remplaçants dont l’affectation n’est pas encore déterminée pour le jour de la grève), rendons lui la monnaie de sa pièce :
La CGT Éduc’Action Paris appelle tous les collègues qui refusent de voir cette réforme s’appliquer à Paris en 2013 à remplir une intention de grève.
Rappelons qu’une intention de grève n’oblige pas à faire grève...


[1Conseil Départemental de l’Éducation Nationale :

Il est composé de représentants :
- des collectivités locales
- des personnels des établissements d’enseignement et de formation
- des usagers (parents d’élèves, associations, etc.)

Le conseil peut être consulté sur toute question relative à l’organisation et au fonctionnement du service public d’enseignement dans le département.